Paroisse
d'Auros EGLISE NOTRE DAME
XIIIème siècle et 1878
L'église est reconstruite par un architecte bordelais en style
néo-gothique, mais conserve des murs gouttereaux du XIIIème
siècle qui appartenaient à l'ancienne église paroissiale. L'église était
aussi la chapelle du château où étaient inhumés les anciens barons
d'Auros.
Ancienne chapelle castrale des XII° et
XV°s., chevet plat, trois travées, deux chapelles latérales, église
dévastée par les Protestants en 1577, restaurée au XIX°s.
A l'intérieur, stalles de l'ancienne abbaye du Rivet.
En 1791, lorsque l'abbaye du Rivet devient national, les objets de
valeurs sont envoyés à Bazas pour y être fondus. Au concordat de 1802,
le mobilier restant du Rivet est dispersé, et l'église hérite du siège
du père abbé, tout à fait dans le goût baroque du XVIIIème
siècle.
Stalle du XVIIIème siècle en bois |

l'autel en marbre

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EGLISE SAINT GERMAIN
XIème siècle
Cette ancienne église paroissiale, dédiée à l'évêque
d'Auxerre au XIème siècle, figurait autrefois au centre d'un
petit hameau. L'église a été ré-ouverte au culte en 1990,
après une absence liturgique de deux siècles grâce à
l'Association Saint Germain qui en fit l'achat et la
restauration et le service de l'Archiprêtre Pierrot, prêtre
diocésain, qui y consacra les dernières années de sa vie.
C'est en 2002, que l'Archevêque de Bordeaux, Bazas fit appel
à l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre pour desservir
Saint Germain d'Auros à l'attention des fidèles désireux de
vivre ou de découvrir la liturgie selon la forme
extraordinaire du Rite Romain.
http://www.icrsp.org |
Auros
Superficie : 1531 ha - Population :
834 hab. - Habitants : les Aurossais
Cours d'eau : la Beuve - Origine du nom
: peut-être d'Au Ros, Le Ros, c'est-à-dire le Roc
L'histoire du site est marquée par deux
implantations fortes. L'implantation féodale se traduit par la présence
d'un château baronnial dès 1274. L'implantation monastique par l'abbaye
cistercienne du Rivet, fondée en 1188, qui se maintient jusqu'en 1791,
puis est reprise en 1939 par des religieuses cisterciennes qui en font
un lieu de prières.
Les
terrains, variés selon les pentes et les vallées permettent la
polyculture, essentiellement le tabac gris pendant une longue période,
mais aussi l'élevage de bétail. Des terrains de graves sont propices à
la vigne, et aujourd'hui, une coopérative de produits de canard, reprend
les traditions gastronomiques d'antan
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Site web :
Crédit photos : René Douabin - Serge Bancheraud
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