Eglise Catholique en Langonnais
 

 

 

 

Paroisse de Langon
Saint Gervais

2 rue Saint Gervais - 33210 Langon
Tél. : 05 56 62 32 76 - Fax : 05 56 76 26 93

E-mail : eglisenlangonnais@wanadoo.fr

 

L'église St Gervais
L'église fut détruite puis reconstruite au XIIe siècle, dans le style gothique.
La reconstruction fut interrompue, puis reprit aux XIVe et XVe siècles avec le transept et le chœur, jusqu'au XIXe où l'on acheva de bâtir les 3 nefs et le clocher.
En 1966, on découvrit un tableau de Zurbaran, intitulé l' "Immaculée Conception " que l'on peut voir à gauche en entrant.
L'église St Gervais possède également un orgue du facteur Cavaillé-Coll datant de 1857, qui épouse admirablement les formes de la rosace.
 

Zurbaran réalisa l'Immaculée Conception en 1661, à la fin de sa vie. Le sujet est simple : il présente la Vierge en méditation, très légèrement courbée sur la gauche et son drapé bleu équilibre sa courbe. Ce tableau est un don d'Emile Pereire en 1863, député de la troisième circonscription de la Gironde (celle correspondant à Langon).

 

Les auteurs qui se sont penchés sur l'histoire de Langon (1) semblent à peu près d'accord pour voir dans la consécration de la première église Saint-Gervais la volonté de Paulin, fils d'une riche famille bordelaise, propriétaire de terres dans la région de Langon - alors dite Alingo - et futur saint. Sans que l'archéologie en ait apporté la preuve formelle, on peut supposer, tant le lieu est idéal car protégé des crues de la Garonne, que cette église originelle - déjà placée sous la protection de Saint-Gervais, martyr du IIe siècle, dont Paulin avait reçu des reliques - était située sur cet­te même terrasse

L'église Saint-Gervais a été érigée en plusieurs étapes. Aurait vraisemblablement succédé à la probable construction gallo-romaine du VI siècle, un monument de style roman, édifié aux XI et XIe siècles. Puis au XIII, siècle commence la construction d'une église de style gothique.

Mais les travaux, interrompus pour une cause inconnue - manque d'argent, guerres, épidémies ? - s'arrêtèrent à la hauteur des piliers d'angle du chœur et du transept et ne redémarrèrent que deux siècles et demi plus tard. Quant aux voûtes de la nef, détruites pendant la Fronde, elles ne furent définitivement remises en état qu'au XIX, siècle, époque à laquelle fut également érigé le clocher, qui date de 1861.

Chapiteaux colorés. Le visiteur pourra s'attarder à observer les chapiteaux à fleurons, feuilles d'acanthe, têtes d'hommes et de monstres, qui ont la particularité d'avoir conservé leurs couleurs et les clefs de voûte, pas forcément très visibles vu leur hauteur. L'une d'elles, au centre du chœur, porte les armes des Foix­Candale (blason d'or à trois pals de gueules et vaches du Béarn), seuls seigneurs de Langon à partir de la fin du XV, siècle; une autre, les armes de France, trois fleurs de lis d'or sur fond azur. La sacristie remonterait au XVI, siècle. Quant à l'orgue, il est l'œuvre d'un facteur d'orgue célèbre, Cavaillé-Coll et fait l'objet des soins attentifs d'une association qui organise des concerts afin de récolter les subsides nécessaires à une indispensable réfection de son mécanisme.


La nef vue d'en haut (photo : J.B. Ruellan)

Un tableau de Zurbaran. Enfin - mais la visite pourra commencer par là; un bouton électrique permet d'éclairer la scène - à gauche, en entrant, a été installé, à l'abri d'une grille protectrice, un tableau de Zurbaran. Le peintre espagnol a représenté une Vierge en Assomption - il en a peint plusieurs du même style - enveloppée d'une cape bleue, aux gonflements de voiles qui semble la pousser vers le ciel, et les pieds reposant sur les têtes de deux angelots, aux joues pleines d'enfants bien nourris. Don d'Émile Pereire, député de la circonscription en 1863 - c'était, on s'en doute, avant la séparation de l'Église et de l'État - le Zurbaran avait été oublié dans un coin de l'église et retrouvé par hasard en 1966 par un prêtre à l'œil avisé. De la terrasse extérieure, on aura une belle vue sur la Garonne et les piles qui supportaient l'ancien pont métallique, remplacé en 1971, dont certains rêvent de faire une passerelle cycliste et piétonne qui relierait les deux rives. Mais ceci est une autre histoire.

(1) Voir André Sapaly, « Langon à travers les' siècles »; l'« Essai sur l'arrondissement de' Bazas », nouvelle édition des Amis du Bazadais; Abbé Marcel Lacave, « Histoire de Lan­gon ». Réédition Lacour.

 Extrait du journal Sud-Ouest

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Bénédiction de la croix de Chœur le dimanche 22 mars 2009

Extrait du journal Sud-Ouest vendredi 27 mars

Une croix de dévotion à l’église SAINT-GERVAIS
Elle est l'œuvre d'un ébéniste bazadais

Depuis dimanche dernier elle trône à droite de l'autel dans le contre jour du vitrail. Elle, est une magnifique croix de dévotion dont vient de faire l'acquisition l'église Saint-Gervais. Car aussi étonnant que cela puisse paraître, l'église langonnaise ne disposait pas d'un tel monument Pourtant la volonté d'en acquérir une était dans l'air « du temps de mon prédécesseur », relate le père Gérard Faure.

Il y a deux ans, ce dernier avoue avoir relancé l'idée. Encore fallait-­il que l'ébéniste d'art soit disponible pour réaliser une telle commande.
Car cette œuvre, est celle de Nicolas Dionis, celui-là même qui confectionna l'autel de l'église de Brouqueyran et la crosse de l'évêque de Perpignan».

Pièces clouées
Pour cette croix de dévotion, l'ébéniste a voulu rappeler la construction du vitrail de l'église. Ainsi est-elle composée d'un assemblage de plaquettes de bois. Vous ne le verrez peut-être pas « mais toutes sont clouées sur la croix », souligne le père Faure. 700 pièces comme autant de disciples unis au Christ. Notez encore que pour créer cette croix, l'homme de l'art a employé douze essences de bois différentes. Un chiffre qui lui non plus ne doit rien au hasard.
Enfin, si la forme générale de la croix vous surprend par la courbe de ses lignes, sachez qu'elle a été voulue ainsi par le père Faure qui souhaitait « rompre avec la construction très rectiligne de l’église » Comme deux bras ou à tous.

                                                A. M-R


Les bancs de l'église Saint Gervais

Pour remplacer des chaises achetées en 1955 et dont beaucoup étaient détériorées, pour compléter des chaises achetées en 1990 

(150 dont 30 sont portées disparues)

 

 
Pour mieux accueillir, en accord avec les normes de sécurité, et pour un entretien facilité, pour moins de pagaille, le secteur pastoral a investi dans des bancs.

Mise en place le jeudi 25 mars 2010

 

Langon

Entre une nature généreuse, un patrimoine architectural riche et des traditions humaines fortes, Langon est au cœur d’une région où se conjugue tous les plaisirs de vivre.
La forêt des Landes au sud, la vallée de la Garonne au nord, les vignobles prestigieux des graves et Sauternes partout autour sont autant d’exemple pour dire qu'ici la beauté se conjugue au pluriel.

Des festivals de renom parachèvent le tableau, rendant les soirées estivales langonnaises festives et chaudes.

Mais Langon est aussi au cœur de l’activité économique.
Son statut de sous-préfecture lui confère un rôle centrale dans la vie de toute la région. L’image de Langon est celle d’une cité dynamique avec d’une part, la présence de tous les services et administrations utiles au citoyen, et d'autre part, un fort potentiel économique assuré par plus de 700 entreprises installées sur le territoire de la commune.
Enfin, le choix d’Airbus de faire transiter les pièces de l'A380 redonne à La Garonne une place de choix dans la vie de la cité.

Site web : www.langon33.fr